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Mon pain maison

Le pain fait maison et moi c'est une longue histoire.

J'ai déjà acheté une machine à pain, il y a de ça de longues années. Elle est tombée en panne. Je ne l'ai jamais remplacée.

J'ai tenté diverses recettes au gré des humeurs, des envies. Ce n'était jamais satisfaisant. Mie trop serrée, croûte pas assez... pas de croûte en fait, texture trop pain de mie. Bref, je n'abandonnais pas, je tâtonnais et oubliais, recommençais avec une nouvelle recette. Tu sais, du genre de celles qui te disent que c'est très facile.

Et un jour, le déclic, pain cocotte maison. A cuire au four dans une cocotte en fonte. Il était réussi, bien gonflé avec une croûte bien craquante, belle dorée. Il sentait bon et là, tout le monde a aimé.

6 ans après mes premières expériences, j'avais trouvé le truc. C'est aussi satisfaisant que délicieux.

J'aime le pain avec de multiples graines dedans, j'ai mis beaucoup d'efforts et là j'étais presque dans un vrai trip, presque parce qu'il me manquait un petit truc : remplacer la levure de boulanger par du levain.

J'ai reçu un pot de levain d'une boulangère bio des alentours de la Vôge les Bains. Je devais juste l'alimenter et m'en servir à la place de la levure. Il n'a jamais voulu me donner du pain. Une masse infâme à la sortie du four. J'avais pourtant regardé plusieurs vidéos, lu plusieurs témoignages. Je l'avais dorloté pourtant, nourri comme il fallait avec de la farine de seigle bio mais, non, il a senti tout de suite fort et je m'en suis séparée.

Puis, il y a quelques semaines, puisque dans ma tête était restée cette idée de levain, je suis repartie de zéro : fabriquer son levain, le rafraîchir et... le baptiser. Mon levain se prénomme Raoul.

Je suis maintenant contente de voir qu'il se porte comme un charme, qu'il double de volume avant chaque utilisation et surtout qu'il nous donne un pain craquant, à la mie aérée qui se garde longtemps.

C'est toujours un grand moment de modestie quand j'ouvre le couvercle de ma cocotte en fonte après 23 minutes de cuisson et que je découvre ce pain rond, bien gonflé et qui sent si bon. Les dix dernières minutes de cuisson sans couvercle permettent de rendre le pain croustillant et le dorer.

Le plus dur, je dirais, c'est d'attendre qu'il refroidisse tant on a envie de découper de larges tranches et de les tartiner de confiture maison...

Je ne donne pas de recette, il y en a tant sur le net. J'ai fait un mix entre

celle de la petite bette : elle est divine, ses vidéos expliquent très bien comment faire et puis, elle a ce petit accent canadien qui me rappelle tant mon séjour à Montréal en mars dernier (oups, je m'égare...)

et celle de coconut

C'est vrai que c'est plus long, qu'il faut prévoir du temps de repos, du temps pour faire les rabats tout autour de la pâte en étirant bien la pâte vers le haut. Mais c'est un tel plaisir de découvrir le pain une fois cuit qu'on en oublie le temps passé sur la pâte. J'en suis rendue à mon dixième pain avec Raoul et c'est pas prêt de s'arrêter. Je dirais même que je suis fière d'avoir réussi. J'en ai offert à mes voisins qui m'ont apporté des pommes et des noix. Je crois que je leur ai donné l'envie de tester. D'ici à ce qu'ils viennent me demander d'adopter un fils à Raoul, ya pas loin...







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