Quelques bulbes résistent. Emportés de leur coteau à la ferme du Coucou, il y a de ça quelques années, il n'ont pas la même vigueur que ceux restés en terre natale et les fleurs qu'ils m'offrent se comptent désormais sur les doigts de la main.
« Perce-neige ! Oh ! Précoce enfant de la Nature,
Candide fleur, à l’âme aussi blanche que pure,
Lève ta tête, au sol penchée en abat-jour,
Et parles-nous du Dieu qui te donna le jour ! »
Grêle, pâle, abattue et timide et tremblante,
Bien rudement bercée, et mainte fois souffrante.
Par Dieu je fus choisie entre toutes les fleurs
Pour proclamer sa gloire, annoncer ses splendeurs. »
(Anonyme anglais, 1864)
Pour annoncer le printemps, je ferais plus confiance au perce-neige plutôt qu'à l'abeille' en attente d'une température relativement clémente ou même qu'à l'hirondelle qui ne le fait pas toujours.
Quand ils se plaisent à un endroit, ils se multiplient vite.