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  • Photo du rédacteurMes mots sur la toile

En ces temps-là

Noël et Pâques sont passées, comme les années filent, nous revoilà déjà en hiver ! Inutile de pester contre les rides qui s'installent...

Plus sérieusement, malgré des effets contraignants dus au médoc que je continue à prendre, j'ai pu reprendre la course à pied. Manque de souffle, fourmillement, pulsations dans les tempes et cœur qui s'emballe, je résiste à la petite bestiole, insidieuse, dans ma tête (ou je ne sais où) qui me dit de couper au court pour rentrer plus rapidement à la maison.


Lundi, sur piste

Mercredi, dans les bois.



Pas facile, mais "je les ai réussies, Seigneur" ces sorties.

PRIERE DU POETE (Maurice Carême) Je ne sais ni bêcher, ni herser, ni faucher, Et je mange le pain que d’autres ont semé. Mais tout ce que l’on peut moissonner de douceur, Je l’ai semé, Seigneur.

Je ne sais ni dresser un mur de bonne pierre, Ni couler une vitre où se prend la lumière. Mais tout ce que l’on peut bâtir sur le bonheur, Je l’ai bâti, Seigneur.

Je ne sais travailler ni la soie, ni la laine, Ni tresser en panier le jonc de la fontaine. Mais ce qu’on peut tisser pour habiller le cœur, Je l’ai tissé, Seigneur.

Je ne sais ni jouer de vieux airs populaires, Ni même retenir par cœur une prière. Mais ce qu’on peut chanter pour se sentir meilleur, Je l’ai chanté, Seigneur.

Ma vie s’est répandue en accords à vos pieds. L’humble enfant que je fus est enfant demeuré, Et le peu qu’un enfant donne dans sa candeur, Je vous l’offre, Seigneur.


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