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Aux environs de la perle des Vosges

Direction Le Tholy pour se ressourcer, pour passer quelques juste 3 jours à oublier le quotidien.

Balades, bons plats régionaux, bière artisanale (évidemment !), soleil, la montagne, les Vosges.


Etape incontournable : Gérardmer, son lac pas si bondé que ça, à ma grande surprise.




Puis, rando jusquà la tour de Mérelle et sa cascade quelques mètres plus loin.





On arrive :


Les jambes qui flanchent en montant les 85 marches de l'escalier en colimaçon. Le tournis qui me prend sur la plate-forme à seulement 15 mètres de haut, je m'accroche à la rembarde, je me cramponne... Cette tour en bois a été construite en 1964 par les Scouts de France, elle nous offre un panorama époustouflant sur le lac et ses environs. Je ne faisais pas la fière tout en haut mais il faut l'avouer, le paysage est magnifique.



Je passe l'épisode sur la rencontre avec la poutre en retrouvant le plancher des vaches...

Allons plutôt voir la cascade de la Mérelle. Avec son sentier escarpé, caillouteux et encore ruisselant des dernières pluies, les bonnes chaussures étaient appréciées. Fraîcheur appréciée.



Retour en ville, bruyante de monde, en cette fin d'après-midi, nous ne traînerons pas. Mais avant de rejoindre la quiétude de notre petit appartement, une visite à la brasserie "La Géromoise" s'impose.

Tchin !



Petite balade matinale au deuxième jour, sans trop savoir où. Passage à le petit Tholy puis entrée dans la forêt où nous suivons la direction "le trou de l'enfer"






La légende du Trou de l’enfer :


L’histoire s’est déroulée il y a fort longtemps, supposément au Moyen Âge. Elle parle d’un musicien, plus précisément, d’un joueur de violon. Cet homme, habitué à être demandé lors de gros festins ou de mariages pour jouer de son instrument rentre justement d’une noce. Il est tard, la nuit est tombée, au loin se dessine sous une nappe de brouillard une forme humaine. L’homme d’allure étrange s’avance vers notre musicien, et profite de l’occasion pour lui demander d’animer le bal qu’il organise le lendemain. Afin de le rassurer de sa bonne foi et de son engagement, l’homme donne une pièce d’or à notre bon musicien.


A l’aurore, après une nuit agitée, le violoniste, douteux, s’empresse de trouver le curé du village afin de lui demander conseil. L’homme d’église lui répond qu’il doit respecter le marché, mais il lui recommande de jouer le Veni Creator s’il veut se rassurer.


Le musicien prépare alors ces affaires, l’heure approche, et il y a du chemin. Mais sans savoir comment, en l’espace d’une seconde, il atterrit au beau milieu de la salle immense d’un château. Inquiet mais courageux, il joue de son instrument pour accompagner le bal, et tous les participants s’en trouvent ravis.


Après quelques heures à jouer, pris de fatigue et de lassitude, le musicien se rappela des propos du curé, et pour clôturer le bal, il entonne le Veni Creator. Dès cet instant, tout disparu. Plus de château, plus d’invités, plus de tables ni de chaises, et encore moins de bons gros plats. Notre musicien se réveilla sur le bloc d’un rocher. Sans savoir comment il s’est retrouvé là, dans la gorge, au bord du Barba. Depuis qu’il a raconté les faits aux villageois, l’endroit est devenu le Trou de l’Enfer.



Retour et moment de recueillement à la Chapelle Notre Dame près du Chaud Costet. Curieuse petite chapelle, toute ronde avec sa toiture pointue.



L'abbé Joly, curé du Tholy, fit vœu le 17 septembre 1944 d'ériger une chapelle en l'honneur de la Vierge si sa paroisse était épargnée par les combats de la Libération. Malgré l'étendue des destructions causées par deux mois de combats et de bombardements, les habitants du Tholy, quoique sinistrés, se cotisèrent pour construire la chapelle Notre Dame du Tholy. La statue de Notre Dame du Tholy fut bénite le 15 août 1946 lors de l'office de l'après-midi par l'abbé Adam, ancien curé de la paroisse. Le 22 septembre 1946, Monseigneur Blanchet vint consacrer la chapelle au cours d'une cérémonie grandiose.


Petite randonnée au saut des Cuves en longeant la Vologne qui saute de rochers en rochers, bien intrépide suite aux pluies de la semaine passée.




Un peu plus loin se trouve une jolie passerelle de pierre d'où la vue est impressionnante sur la rivière.



Longemer, son lac où trop de touristes s'y sont donnés rendez-vous ne nous séduit pas plus que ça. Nous irons au lac de Retournemer, plus "sauvage" dans son écrin de verdure. Haut lieu touristique avec sa ligne de tramway qui amenait les premiers skieurs à proximité. Lors de l'occupation allemande, elle fut démontée et jamais reconstruite. Au bord de la route, on peut remarquer à différents endroits des banderoles ou panneaux demandant le retour de ce petit chemin de fer. Engouement, atout touristique pour la vallée.





La cascade Charlemagne sera visitée avant. Jolie cascade qui tire son nom de la légende selon laquelle Charlemagne s'y arrêta pour se désaltérer.


Puis viendra la cascade de Retournemer qui est tout aussi charmante. La Vologne quitte le lac et s'en va se jeter dans celui de Longemer.









Il est temps de remonter au bord du lac. Plus petit des 3 lacs de la "Vallée des lacs" mais comme je l'écrivais ultérieurement, si joli. Balade autour obligée !








Il faudra penser à se restaurer maintenant : C'est à l'auberge de la Retélère que notre choix nous conduit, la plus petite des auberges des Hautes Vosges.





Il faudra, cependant, songer à regagner la vallée de l'Ognon...

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